En France:
- 3 400 nouveaux cas par an qui se rajoutent aux cancers déjà existants
- Près de 1 000 femmes en meurent chaque année.
Dans près de 100% des cas, le cancer du col de l’utérus est dû à un virus appelé le Papillomavirus humain dit HPV très fréquent dans l’environnement.
Une centaine de types de HPV sont connus mais seul un petit nombre peut être à l’origine du cancer. Si ces virus ne sont pas éliminés par les défenses naturelles du corps humain, plusieurs années de persistance de l’infection peuvent engendrer des lésions plus graves.
Le dépistage consiste à faire un frottis cervical : prélèvement de cellules à la surface du col de l’utérus qui est ensuite analysé. En cas de doute, un autre test de recherche de l’infection est effectué : le test HPV.
Le dépistage est parfaitement indolore.
Il est effectué par un gynécologue, le médecin traitant ou une sage-femme.
Les facteurs de risque les plus importants sont :
- vie sexuelle précoce,
-
tabagisme (cela augmente de 8 fois le risque de persistance du virus..)
-
autres infections sexuellement transmissibles
- plusieurs maternités,
- nombreux partenaires.
Le dépistage du cancer du col de l’utérus s’adresse :
- A toutes les femmes entre 25 et 65 ans,
- Dès les premiers rapports sexuels,
- Doit être poursuivi après la ménopause.
- Tous les 3 ans après 2 frottis normaux à un an d’intervalle (recommandations Haute Autorité de Santé 2010).
Treize départements « pilotes », dont le Maine et Loire, Le Doubs, l’Isère, le Bas Rhin, le Haut Rhin et la Martinique pratiquent le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus.
Le rôle de la Fédération Nationale des Comités Féminins
pour le dépistage des cancers
est de répondre aux questions que beaucoup de femmes se posent :
- quelles sont les conditions du dépistage organisé ?
- dans quelle condition est-il gratuit ?
- puis-je faire le frottis si je suis enceinte ?
- existe-t-il des signes d’alerte ?
- le cancer du col de l’utérus est-il transmissible ?
- et encourager toutes les femmes à faire régulièrement cet examen
70% des cas de ce cancer sont détectés chez les 40% de femmes qui ne font jamais de frottis
